SOE

Le SOE en France

La première minute du documentaire Les Anglais dans la Résistance – une guerre irrégulière.

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Anciens réseaux de la section F en activité sous les ordres de L’Etat-Major FFI en août 1944

Valençay, The F Section Memorial

Une colonne noire et une colonne claire de huit mètres de hauteur chacune, surmontées d’une sphère à demi éclairée, symbolisant l’attente au clair de lune d’une opération de parachutage.
Le Mémorial de la Section F fut inauguré le 6 mai 1991, par Monsieur André Méric, Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, en présence de la Reine Mère, sa Majesté la Reine Elisabeth. Sur le monument sont inscrits les noms des 104 hommes et femmes, membres des Forces Armées britanniques, canadiennes, américaines et françaises, qui succombèrent en travaillant comme agents de la Section F du Special Operations Executive, au combat ou après avoir été arrêtés.
C’était le jour du cinquantième anniversaire de l’envoi en France du premier agent de la Section F. Le 6 mai 1941, Georges Bégué fut parachuté près de ce lieu, et devait travailler comme opérateur de radio avec un groupe de résistants créé autour de Max Hymans, et des frères Philippe, Pierre et Jean de Vomécourt.

Le SOE en Loir-et-Cher 

Le 6 mai 2008, des visiteurs de l’ombre dans la lumière.

Un livre incontournable, mais longtemps indisponible en France.
Publié en Angleterre en 1966, il a fallu attendre  2008 et 2011 pour une traduction et une édition en langue française.

Cliquer sur l’image pour voir le début de l’avant-propos, rédigé par Jean-Louis Crémieux-Brilhac, ancien responsable du service de diffusion clandestine de la France Libre.

Le réseau Prosper

En juin 1943, Prosper/PHYSICIAN, le plus important des réseaux de parachutages d’armes et de sabotage d’alors, créé par le Special Operations Executive (SOE) – le service secret britannique d’action subversive conçu par Winston Churchill « pour mettre le feu à l’Europe occupée » –, s’effondre brusquement. Après des mois d’incontestables succès, il fait l’objet d’une brutale répression, de vagues d’arrestations – dont celle de son chef le Major Suttill – suivies de déportations et d’un démantèlement complet par la Gestapo. La mission de ce réseau était, dans la perspective d’un débarquement allié alors attendu à l’automne 43, de parachuter en zone occupée des agents (britanniques parfaitement bilingues, français et belges). Il fallait dans ce but, identifier dans une très vaste région autour de Paris des sites de parachutages, créer des équipes locales de réception de largages d’armes destinées aux groupes de résistance intérieure et à être stockées en vue d’offrir à celle-ci des moyens de combattre dernière les lignes de ce futur front. Des armes furent remises aux premiers noyaux de résistance armée FTPF de la région parisienne, tandis que les agents parachutés et leurs adjoints français provoquaient des premiers sabotages. En quelques mois, le bilan des opérations conduites et d’agents recrutés est impressionnant. Mais les arrestations des responsables et de la plupart des équipes locales et l’effondrement soudain du réseau vont donner lieu à de nombreuses spéculations quant aux possibles trahisons ou conspirations qui provoquèrent sa perte.

Lectures

Le livre SOE contre Gestapo, écrit par Francis J. Suttill, le fils de Prosper.
En cliquant sur l’image ci-contre on pourra télécharger le compte-rendu du livre fait par les Anciens des réseaux de la Section F. du S.O.E.

Dans son livre Des Anglais dans la Résistance, Michael R. D. Foot étudie différentes thèses sur la chute du réseau Prosper en concluant (p. 431) :

La vérité, c’est que la chute de PROSPER et ses suites tragiques sont l’incompétence de ses agents – quel qu’ait été par ailleurs leur courage – et de l’insuffisance criantes de leurs mesure de sécurité.

Dans La Résistance en Loir-et-Cher Lucien Jardel et Raymond Casas consacre un chapitre à La formation des réseaux de résistance par “l’Intelligence Service” (p. 91)

Voir aussi la biographie d’Yvonne Rudellat >>