Du 16 janvier au 3 avril 2023, exposition organisée par le Centre de la Résistance, de la Déportation et de la Mémoire (CRDM) en partenariat avec la Maison de la BD.
La propagande américaine est utilisée pour soutenir la guerre et souligner la détermination des États-Unis pour la victoire. Des comic books mettent en scène des super-héros comme Captain America, Wonder Woman ou Superman. À la fin des conflits, les Américains continuent de produire des bandes dessinées pour glorifier la suprématie américaine.
Durant la Seconde Guerre mondiale les comics relaient la propagande et s’impliquent pour mobiliser la population.
Deux exemples. Avant même l’entrée en guerre des Etats-Unis des super-héros combattent les nazis. C’est le cas de Captain America dans ce premier numéro (Captain America Comics, N°1, mars 1941). Son patriotisme s’exprime dans son costume, qui reprend les symboles du drapeau des Etats-Unis. A l’arrière-plan, un saboteur infiltré dans la population fait sauter une usine de munitions américaine. A cette époque, la peur de l’espionnage, du sabotage, est déjà très présente dans la population et les auteurs exploitent cette angoisse.
A partir de décembre 1941, après l’attaque de Pearl Harbor, les comics ciblent tous les pays de l’Axe. Ainsi, dans le n°9 de World’s Finest Comics (mars 1943) on peut observer Superman, Batman et Robin s’en prendre à Hitler, pour l’Allemagne nazie, à Mussolini,
pour l’Italie fasciste et à Tojo, Premier ministre de l’Empire du Japon. Ils sont attaqués avec des balles de baseball, ce qui parle aux jeunes Américains.
L’exposition présente des strips, des Sundays pages et des originaux de Neal Adams, Milton Caniff, Frank Robbins et Joe Kubert.
Elle est à voir 6 place Victor-Hugo à Blois.