Biographie

Né le 5 novembre 1920 à Paris dans le 6éme arrondissement, Pierre Maurice Mandard est le fils de Alphonse Alcide Mandard, maçon, ancien combattant de la grande guerre, marié le 25 juin 1907 avec Alice Antonine Jollet, couturière, habitante de Seigy (41110 – Loir-et-Cher).

Pierre est ajusteur-mécanicien de formation, et membre du parti communiste clandestin et résistant très actif avec Marcel Marteau. À la suite d’une vaste distribution de tracts dans la nuit du 13 au 14 juillet 1941, célébrant l’appel du 10 juillet 1940, Pierre Mandard est arrêté le 5 août 1941 par la police française.

Le 11 août 1941, la police française arrête aussi les frères Amiot, Régis et Bernard, Maurice Parent et Paulette Brinas de Mont-prés-Chambord, Agénor Métais et son fils, André Murzeau, de Sain- Dyé-sur-Loire, Guy Cacault, Rispal, de Blois, et Marc Auger.

Le 21 septembre 1941, ils sont jugés à Orléans pour : « Propagande antinationale, antieuropéenne, incitation à la lutte et au sabotage contre l’armée occupante ».  Les juges français prononcent des peines de 3 à 5 ans de prison et livrent les jeunes aux nazis qui les extermineront presque tous.

La Dépêche du Centre du 10 août 1941 titre « Un bon coup de filet ».

Interné à la prison de Blois (Loir-et-Cher), puis à celle de Poissy (Seine-et-Oise, Yvelines) à partir du 15 septembre, Pierre est transféré le 4 mai 1942 à Orléans comme otage à la suite de l’affaire de Romorantin du 30 avril 1942 contre deux feldgendarmes. (Copie du tract distribué cette fameuse nuit).

il sera fusillé par les Allemands le 5 mai 1942 au camp des Groues, près d’Orléans avec André Amiot, Guy Cacault, Marc Auger, Roger Morand et André Murzeau, tous jeunes patriotes du Loir-et-Cher.

Pierre Mandard fut Inhumé à Saint-Romain-sur-Cher (41140 – Loir-et-Cher).

Son nom est inscrit sur la plaque commémorative des fusillés à Saint-Jean-de-la-Ruelle.