Pourquoi le choix de Montoire ?
Montoire était un nœud ferroviaire bien placé sur l’itinéraire de Hitler qui se rendait à Hendaye rencontrer Franco. Et en cas d’alerte aérienne le convoi pouvait se réfugier dans le tunnel de Saint-Rimay tout proche.
La poignée de main n’a pas été filmée car le caméraman a été gêné par Ribbentrop et l’interprète. Les photos ont été réalisées par un des photographes officiels du régime nazi : Heinrich Hoffmann.
La mémoire de cette journée
L’association Hist’orius gère et anime le musée de la Gare Historique de Montoire.
Dans la presse locale pour les 80 ans de cette poignée demain : le rappel des faits et l’opinion locale
Delpla François, Montoire : les premiers jours de la collaboration, Paris, Albin Michel, 1996 Présentation >>
En ce mois d’octobre 1940 : Le 18, parution au Journal Officiel de la loi sur le statut des Juifs. Le 22, rencontre Pétain – Laval à Montoire. Le 23, rencontre Hitler – Franco à Hendaye Le 24, rencontre Hitler – Pétain à Montoire. Le 30 , dans un discours radiodiffusé, Pétain déclare qu’il “entre dans la voie de la collaboration“
Extrait du documentaire La France catholique face à la Shoah
Les buts des participants à la rencontre de Montoire
Les circonstances de l’entrevue
Le choix du site de Montoire
Qui assure la sécurité ?
Le déroulement de l’entrevue de Montoire
Montoire 1939-1945 Un livre de Gérard Ferrand
Que se sont-ils dits ?
La diffusion de la photographie
La postérité de l’entrevue
La UNE de la Révolution nationale, un an après
Le 14 juillet 1943
C’est jour de marché à Montoire. Commerçants non sédentaires et clientèle locale, comme celle venue des communes environnantes, se poussent du coude : “Regardez là-haut.” Bientôt toute la petite ville est au courant et se réjouit ouvertement. Des drapeaux tricolores flottent au sommet de l’église. Il y en a tout autour du clocher. Un autre a été placé entre les bras de la statue de la place Foch, un autre encore (voilé de crêpe) a été accroché au mur du cimetière. Pour répondre à l’appel de la BBC, les hommes portaient un ruban tricolore à la boutonnière, les femmes en avaient mis un dans leur chevelure. Depuis bien longtemps, le 14 juillet n’avait pas été autant fêté ! Décidée chez M. Serpin, l'”opération drapeaux” avait été réalisée par F. Allouard, D. Pelligrini et M. Loyau. Une opération qui a fait grand bruit, mis en fureur les occupants et diverti la population tant fut grande la difficultée rencontrée pour l’enlèvement des emblèmes tricolores.
Source : Rigollet Gilbert, le Vendômois sous l’Occupation, 1984