Biographie

Né le 16 sept 1909 dans le département du Calvados (14).

Auguste Le Bon était le fils d’Auguste Adolphe Victor Le Bon, employé de commerce, et de Louise Leprince, ménagère. Auguste Lebon effectua son service militaire dans un régiment de zouave ou il fut motocycliste. Célibataire, il demeurait 27, Rue du Docteur-Potain, Paris XIXe arr. Le 28 novembre 1936, il s’engagea dans les Brigades internationales pour combattre aux côtés des Républicains espagnols.

Il se marie le 30 avril 1937 avec son infirmière espagnole qui le soigna de sa blessure lors de combats dans la cité universitaire de Madrid, Angela Cotoli Lopez à Benicasim (région de Valence, Espagne). L’acte de mariage fut transcrit le 20 novembre 1937 à l’état civil de la mairie du XIXe arrondissement de Paris, où le couple s’installa 27, rue du docteur Potain.

Mobilisé sur la ligne Maginot en 1939, il est fait prisonnier en juin 1940, et envoyé dans un camp de représailles en Haute-Silésie avant d’être rapatrié sanitaire. Dès son retour, il s’engagea dans la Résistance.

Auguste occupe un poste de rectifieur aux usines Air-Equipement.

Résistant actif, militant communiste et ouvrier, connu pour son courage et ses convictions profondes il joua un rôle important dans la résistance du Loir-et-Cher, notamment au sein du groupe F.T.P. à l’usine Air-Equipement de Blois. ​ Il organise des grèves patriotiques, dont celle du 11 novembre 1943, dans les usines Air-Equipement et Bronzavia.  Il négocia avec le directeur allemand de l’usine (Herr Schiedling), la libération des agents de maîtrise arrêtés après cette grève d’une journée.

Son groupe « Auguste » contribua activement avec la section espagnole à la libération de Blois.

Soldat expérimenté et respecté, c’est avec le grade de Lieutenant qu’il commande la 3ème compagnie du 1er Bataillon des Volontaires F.F.I. du Loir-et-Cher [Corps Franc de l’Air Valin de La Vaissière (CFAVV)], sous le commandement du colonel Valin de la Vaissière.

Son fils nait le 12 janvier 1945, 12 jours avant qu’Auguste ne tombe à Plouharnel, sur le front de Lorient, à la tête de sa patrouille, avec, dans sa poche, une lettre adressée à sa femme et à son fils qu’il ne connaîtra jamais.

Son sacrifice est salué comme un exemple de bravoure et de dévouement à la cause de la liberté. Le commandant du 1^er Bataillon, Charles Judes conclura son éloge funèbre en disant que : « Le Bon représentait le type de l’homme nouveau, tel que nous voudrions tous le réaliser dans notre France renaissante ».

Auguste Le Bon a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

Une pierre commémorative gravée par un prisonnier allemand sculpteur, a été posée à l’endroit où il est tombé, portant l’inscription : “Ici est tombé le sous-lieutenant Auguste Le Bon, le 24.1.1945, mort pour la France.” ​

Depuis septembre 2004, une plaque a été apposée au pied de cette stèle qui porte l’inscription :
« À la mémoire des 23 tués et 150 blessés du Corps franc Valin de La Vaissière ayant combattu volontairement sur le front de l’Atlantique aux côtés de leurs camarades bretons de la 19e Division d’Infanterie. » 

Une rue porte son nom à Plouharnel.

Une rue porte son nom à Blois de puis le 7 septembre 2009. il figure aussi sur le Mémorial 1939-1945.

À Paris, une plaque commémorative a été apposée à son domicile, 27 rue du docteur Potain (XIXe arr.) dédiée à « Nos héros FTP fusillés par les nazis Quarré Jean le 17 avril 1942, Bordèje Galo le 10 mars 1944, Le Bon Auguste le 24 janvier 1945 – Morts pour la France ».