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Marc AUGER

MARC_AUGER_PORTRAIT

Biographie

Cadet de Robert Auger, Marc Auger est né le 8 mai 1922 à Saint Romain-sur-Cher.

Dés juin 1940, le jeune Marc Auger constitue un stock d’armes abandonnées dans les champs. Deux jeunes camarades se joignent à lui : Robert Portrets et Jean Couette. Marc a même récupéré le poste radio d’un chasseur français abattu près du village de Saint-Romain.

Marc Auger intégra la Résistance dés 1941. Il permit le passage du Cher à de nombreux patriotes et participa à la distribution de tracts. Le 11 août 1941, la police française arrête Régis Amiot et Bernard Amiot, Maurice Parent et Paulette Brinas de Mont-prés-Chambord, Agénor Métais et son fils, André Murzeau, de Sain- Dyé-sur-Loire, Guy Cacault et Rispal, de Blois, Pierre Mandard et Marc Auger.

Le 21 septembre 1941, ils sont jugés à Orléans pour : « Propagande antinationale, antieuropéenne, incitation à la lutte et au sabotage contre l’armée occupante ».  Les juges français prononcent des peines de 3 à 5 ans de prison et livrent les jeunes aux nazis qui les extermineront presque tous.

La Dépêche du Centre du 10 août 1941 titre « Un bon coup de filet”.

Marc fut fusillé le 5 mai 1942 au camp des Grouës près d’Orléans avec Guy Cacault, Bernard Amiot, Roger Morand et André Murzeau, tous jeunes patriotes du Loir-et-Cher.

À titre posthume, Marc Auger fut homologué au grade d’adjudant-chef.

Un boulevard de Blois-Vienne porte son nom avec celui de son frère ainé Robert.

Bibliographie

La Résistance en Loir-et-Cher, de Lucien Jardel et de Raymond Casas, Pages : 24, 122, 123.

Documents

Allocution de Marcel Marteau à son retour de Mauthausen en mai 1945.

Edition du 25 mai 1945.